20 octobre 2014

~~ Onda - La REVELLATA ~~








 









 

 
  







 

 

 










 

 

 

 

 

 

 

 



""La Pointe de la REVELLATA est le point de la Corse le plus proche des côtes françaises. C'est un promontoire déchiqueté où se dessinent des anses abritant de jolies plages : côté terre, c'est la plage de l'Alga et, sur le versant oriental, la plage de l'Acilluccia. A l'extrémité de la pointe, sous le phare, se trouve depuis 1972 La Station de recherches sous-marines et océanographiques (Stareso), un laboratoire de biologie marine qui dépend de l'université de Liège. Sur le versant ouest, la grotte des Veaux marins, profonde d'une centaine de mètres, est haute par endroits de près de 30 mètres. Elle doit son étrange nom à la colonie de phoques qui la peuplait jusque dans les années 70. La zone est protégée depuis 1986 afin de préserver ce milieu fragile où nichent entre autres, des balbuzards et des faucons pèlerins. La pointe, couverte de maquis, abrite 5 espèces végétales rares, parmi lesquelles le genêt à feuilles de lin. En 1999, le Conservatoire du littoral en a acquis  45 hectares, le reste ayant été déclaré zone de préemption du Conservatoire"" (source Guides Bleus -  Edition Mars 2014)
Un autre voyage commence ici :

11 octobre 2014

~~ CORSICA in SHALLOW WATER ~~




Le début de l'automne est peut-être la meilleure saison pour se baigner en Corse. Cette année, l'eau est particulièrement agréable. Aux premiers jours d'Octobre, la température de la mer avoisine presque partout les 24°. On se glisse sans la moindre retenue dans une délicieuse transparence. On chausse palmes masque tuba et la baignade dépasse souvent les 2 heures sans le moindre frisson. Equipé d'un petit OLYMPUS µ-tough étanche à 10 mètres, l'oeil devient curieux. Inutile de s'éloigner de la surface pour rencontrer de jolis petits poissons...







ROUGET barbet
Nom commun : rouget barbet, rouget de roche / Nom scientifique : Mullus surmuletus / Famille : Mullidés / 
 Nom commun anglais : red mullet / Nom commun espagnol : salmonete / Taille maximale : 40 cm pour 1 kg






Anémone verte 
(Anemonia sulcata, Anemonia viridis) 
On devine sur le haut de l'image des petites crevettes vivant en symbiose avec l'anémone.







SARS
Nom commun : sar, sargue / Nom scientifique : Diplodus sargus / Famille : Sparidés / Nom anglais : white seabream /  
Nom espagnol : sargo / Taille maximale : 60 cm pour 2,5 kg







Castagnoles (chromis chromis)
Damselfish, blue Damselfish (GB-US), Castagnola, fabretto, guarraciono nero (Italie), 
Castañuela, castagnara, negrita, soldado (Espagne), Mönchsfisch, Rabenfisch (Allemagne), Zwaluwstaartvis, monnikisvis (Hollande)






""D'instinct grégaire, il n'est pas rare que le SAR nage seul. Particularité sexuelle : le SAR est hermaphrodite, c'est-à-dire qu'il est successivement femelle puis mâle. Des recherches ont montré que certains individus accédaient directement au statut de mâle, et que certaines femelles conservaient leur sexe toute leur vie. Le SAR commun peut atteindre l’âge de 18 ans. Ce poisson se reproduit sur les côtes méditerranéennes françaises au mois de mai. Plus on descend vers des latitudes plus basses (Espagne par exemple), plus la période de frai commence tôt. Il suffit d'une journée pour que la fécondation externe des œufs ait lieu. Un mois après, en juin, on observe ainsi un pic de concentration regroupant 90 % des juvéniles. Ils se rassemblent généralement sur des gravières en fond de baie. Les jeunes SARS se nourrissent de plancton. Au stade pré-adulte, ils ingurgitent des algues, pour devenir omnivores à l’âge adulte, avec une forte préférence pour les moules et les oursins. À la tombée de la nuit, ils s'alimentent davantage.""















APOGON
(Anglais : Cardinal fish ; espagnol : Salmonete real ; italien : Re di trigle ; allemand : Meerbarbenkönig)























SARAN (petite chèvre)
(Anglais : Comber ; espagnol : Cabrilla ; italien : Sciarrano ; allemand : Sägebarsch)























Mimétisme (1)







L'OURSIN est humoristiquement appelé "Coussin de Belle-Mère" (hé hé)







PELAGIA NOCTILUCA
Pélagie ou piqueur-mauve, cette méduse pélagique est un cnidaire qui se déplace au gré des courants. Nous en avons croisé une demie-douzaine en 6 semaines (1 par semaine) sans le moindre bobo. On la voit d'assez loin avec le masque dans les eaux limpides de l'Île de Beauté.







ASCIDIE ROUGE
""L'ASCIDIE ROUGE (Holacynthia Papillosa) est appelée l’outre de mer. C'est certainement l’ascidie la plus facile à reconnaître grâce à sa couleur rouge. Elle a la forme d’une ascidie simple : une outre avec un siphon inhalant buccal et un siphon exhalant (anus) sur le coté à mi-hauteur. Ces siphons sont munis de poils assez rigides qui empêchent les particules trop grosses de pénétrer à l’intérieur de l’animal. Cette ascidie mesure environ 6 à 10 cm, exceptionnellement 20 cm. Elle vit dans le coralligène, mais également sur les épaves, les rhizomes de posidonies et sur les nacres""















SERPULE
""Serpula vermicularis est un ver annélide sédentaire. Son tube calcaire, de couleur rougeâtre, plus rarement blanc, mesure ordinairement 5 à 7 cm, mais peut atteindre 12 cm. Ce tube cylindrique, strié et par endroit annelé, fixé au substrat par sa base est libre dans sa partie antérieure. Le ver annelé, dont seul le panache de soies dépasse du tube atteint 7 cm de long. Son corps possède environ 200 sétigères, dont 7 segments thoraciques. Le premier segment porte un panache d'environ 70 tentacules, arrangé en forme de fer à cheval mesurant 2 cm de diamètre. Sa coloration est variable, blanc, jaune, rose, rouge, en Méditerranée, la coloration rouge alternée de nuances blanches semble dominer. A la moindre vibration, la serpule rétracte entièrement son panache dans son tube, qu'elle obstrue par un opercule. L'opercule, pouvant être visible lorsque le panache est déployé est en forme d'entonnoir, avec la face supérieure creuse, de couleur rouge, strié de fines lignes rayonnantes blanches. Serpula vermicularis vit à partir de la surface, fixée aux roches, cailloux, coquilles.""







Mimétisme (2)








Mimétisme (3)








Banc de SAUPES (Sarpa Salpa)







Rhizostoma Pulmo  
(avec sa colonie de Seriolas)
""Rhizostoma pulmo est une grande méduse dont l'ombrelle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre. De couleur blanche, avec des reflets bleus à rose, l'ombrelle est soulignée d'un liseré bleu. Les gonades sont bleues chez les mâles et brunes chez les femelles. La rhizostome possède huit bras épais soudés au niveau du manubrium. Ils possèdent dans le milieu inférieur des excroissances en "frou-frou" leur donnant l'aspect d'un chou-fleur, puis se terminent par une partie lisse et aplatie. Elles ne possèdent pas de tentacules et sont peu urticantes. Il n'est pas rare d'observer à l'abri de l'ombrelle et des bras, de jeunes poissons (Boops, Seriola, Trachurus) dont on ne sait pas encore très bien s'ils vivent en parasite ou en symbiose avec la méduse.
Rhizostoma pulmo vit dans les eaux du plateau continental et on peut en rencontrer plusieurs centaines, voire milliers d'individus dans une même zone.On la trouve en Méditerranée et dans les mers adjacentes."" 

Nous avons rencontré 3 spécimens en 6 semaines dans les eaux Corses. 








Grande Nacre 
dans un herbier de Posidonies
Fiché verticalement dans le sédiment, ce bivalve peut atteindre 1 mètre. Autres noms : nacre, jambonneau de mer, jambonneau hérissé, pinne noble, pinne géante (Fan mussel, rough pen shell (GB), Pinna, nacchera, astura (Italie), Nácar, tridacna (Espagne), Steckmuschel, Schinkenmuschel (Allemagne), Steekmossel (Hollande).











Rhizostoma Pulmo 
(avec sa colonie de Seriolas)







Grande Nacre















Marbré 
(Dorade marbré, daurade marbré, Marbré, Marbré commun , Rayé, Morme, Mourme)

Sand steenbras ou Striped seabream (Anglais), Herrera (Espagnol), Ferreira (Portugais), Mormora (Italie), Menkous (Tunisie), Mankus (Libie), Stribet blankesten (Danois), Pageot (Algérie, en Français), Marmorbrasse (Allemand)

""Le corps du marbré, appelé aussi rayé ou morme, est argenté et montre parfois des reflets jaunâtres. De la mi-hauteur au dos se trouvent 13 à 15 bandes transversales grises foncées ou brunes qui lui ont données le nom de « Marbré » ou « Rayé ». Les nageoires ventrales et la nageoire anale du marbré sont dorées ou jaunâtres et la nageoire caudale est bordée de noir. Le marbré se rapproche de la côte lorsque l’eau se réchauffe bien à la fin du printemps, les femelles pondent alors à ce moment des oeufs pélagiques. Le marbré est un poisson qui se nourrit principalement sur les fonds sableux riches en algues en creusant avec son museau pointu, soulevant des nuages de sables. Après son passage, les algues sont écartés et on remarque des cavités de sable. Lors des coups de vent, il cherche sa nourriture près des eaux blanches mouvementés qui décollent les appâts du sol. Le marbré en effet aime les faibles profondeurs et les remous et zones de balancement des vagues à la côte l’été, où la nourriture est désensablée et devient facile d’accès.""







SIRENA Serena, Sirène Sereine, Serene Mermaid







Banc de ROUGETS barbets







ETOILE de MER
(Echinaster sepositus)
""C'est l'étoile de mer icône, celle qui fait rêver, certainement à cause de sa couleur vive rouge orangée et de sa forme à 5 branches toutes en rondeurs (certains spécimens n'ont que 4 branches, d'autre 5 ou 6 mais c'est rare). Sur sa face ventrale, elle a une bouche qui lui sert à se nourrir en décrochant des algues des rochers sur lesquels elle se meut très lentement, accrochée par de minuscules ventouses. Elle peut se trouver à peu de profondeur, à 1 mètre ou deux, et très visible à cause de sa couleur elle est une cible aisée pour les apprentis plongeurs en apnée, qui en font un trophée facile... Mais peut-être à cause de cette pratique, ou pour d'autres causes, on en voit de moins en moins et il est plus que recommandé de les laisser vivre dans leur milieu.""






Mimétisme (4)
Blennie ou Bavarelle 
 (Parablennius sanguinolentus)
Le mot bavarelle provient du liquide gluant, tel de la bave, que le poisson sécrète sur sa peau. 







Echinaster sepositus
Etoile de mer rouge prisonnière quelques secondes le temps de la photo. C'est bien sûr dans l'eau que  cette ASTEROIDEA possède tout son éclat et sa beauté, et c'est là qu'elle doit rester.






Banc de SAUPES
(Sarpa Salpa)
""La saupe est un très joli poisson au corps un peu ovale et allongé. Il présente sur les flancs des lignes jaune doré. Cette caractéristique permet de l’identifier immédiatement. Herbivore, la saupe se nourrit d’algues et d’herbiers et semble vivre en "troupeau" près du bord. Les jeunes sont tout d’abord omnivores et deviennent plus tard herbivores. La saupe est un poisson osseux, Boops salpa ou Sarpa salpa, de la famille des Sparidés (ou Brèmes de mer) et commun en Méditerranée. L’adulte mesure en moyenne 35 et jusqu’à 50 cm, le corps ovale et comprimé latéralement a des reflets argentés et est strié de 10 à 12 lignes longitudinales jaune vif qui vont de la tête, assez courte, jusqu’à la caudale. La bouche petite a une denture très saillante. L’œil doré est assez gros et proche de la bouche, le dos est gris jaune à verdâtre avec des reflets or, les nageoires sont grisâtres. Ses qualités gustatives sont diversement appréciées, la saupe serait même toxique à certaines périodes de l’année.""







Vestige "archéologique contemporain" (hé hé) 
dans les eaux de GHISONACCIA







Petits Barracudas méditerranéens 
(Sphyraena sphyraena)















Petits Barracudas méditerranéens 
(Sphyraena sphyraena)







Le "Coussin de Belle-mère"
se décline dans tous les coloris : violet, noir, et ici marron hé hé!







Petit Barracuda méditerranéen
(Sphyraena sphyraena)







Stramonita Haemastoma
""Stramonita haemastoma est un escargot de mer d’environ 4 à 8 cm. La coquille est ventrue, sans épines, à spire assez basse. Les spires du sommet sont aplaties, la dernière est très grande, avec des nodules plus ou moins saillants. L’opercule est constitué d’une lamelle à noyau excentré. L’ouverture est large, ovale, et colorée de rouge-orangé.""















Gros-plan sur une petite Demoiselle :
Girelle-paon
(Thalassoma pavo).















Rouget-barbet







Murène de Méditerranée (Muranea helena)
Malgré sa forme serpentiforme, la murène de Méditerranée est bien un poisson et non un reptile ! Elle appartient à la famille des murenidés (Muraenidae) qui compte environ 200 espèces réparties dans 15 genres.






APOGON







DENTI (dentex dentex)
""De la famille des sars et des daurades, le denti est un poisson magnifique. Méditerranéen par excellence, on le trouve aussi jusqu'en Atlantique-Est, des îles britanniques au Sénégal, en passant par les Canaries et Madère. Prise de choix pour les chasseurs sous-marins, parce qu'il est intelligent, vigoureux et méfiant, le denti adulte est plutôt solitaire. Les jeunes vivent surtout en bancs et fréquentent souvent les herbiers. On les trouve habituellement à 1 ou 2 km de la côte, entre avril et mai. Il fréquente les fonds rocheux, les champs de posidonies et les secs mais en été, sa rencontre sera plus facile tôt le matin ou en début de soirée, lorsqu'il n'est plus dérangé par le trafic maritime. Sa période de reproduction s'étend d'avril à juin. Les sexes sont séparés, même si les cas d’hermaphrodisme sont possibles. Ce prédateur, à la denture adaptée et acérée dotée de quatre canines très développées, est essentiellement un carnassier amateur de sardines, d'anchois et de poulpes. Des essais réussis d’aquaculture ont été conduits sur ce poisson à valeur commerciale très élevée.""







SARAN (petite chèvre)







Castagnoles (chromis chromis)







SARAN (petite chèvre)






Je compte ici 2 oblades, 1 girelle, 1 girelle-paon, 6 castagnoles, 1 sar et 1 petit saran en bas à gauche entre 2 castagnoles... Le sar, près de la girelle-paon, est à demi-masqué par les algues du rocher. Une devinette "by chiloedream" : Savez-vous pourquoi le sar est difficile à pêcher à la canne? Réponse : Parce que le "sar-bat-canne" hé hé!!!







Petit Ormeau - (Haliotis tuberculata lamellosa)

""L'Ormeau (Haliotis tuberculata lamellosa) est un gastéropode qui semble pouvoir atteindre 15cm en Méditerranée. Il a la forme d'une oreille d'où son autre nom d'Oreille de Neptune. Sa surface externe est constituée de plis très irréguliers (comme froissée). D'un brun foncé, il est souvent recouvert d'algues calcaires.
Sa surface intérieure est nacrée et iridescente. Il fait la joie de nos petits collectionneurs en herbe. Il est percé d'une série d'orifices arrondis bien alignés qui sont caractéristiques. Ils se forment au moment de l’accroissement de la coquille, puis sont bouchés au fur et à mesure que d’autres apparaissent. Si bien que 5 à 6 orifices sont ouverts à la fois.
On les trouve sur les petits fonds rocheux le long des côtes dans toute la Méditerranée. Ils mangent des algues et restent donc dans les zones où prospèrent ces dernières c'est à dire qu'ils sont cantonnées aux faibles profondeurs.
Ils sont le jour dissimulés sous les roches. C'est surtout de nuit que l'on peut les voir se déplacer. Un grand nombre de tentacules sensoriels apparaissent alors à la périphérie de la coquille et dans chacun des orifices.
Son principal prédateur est le poulpe. D'ailleurs, un bon indicateur de la présence d'un poulpe est l'accumulation de coquilles d'ormeaux.""














Petite coquille de GRANDE NACRE (Pinna Nobilis)
""La Grande Nacre (Pinna nobilis) est un des plus grands mollusques bivalves existant dans le monde (longueur parfois supérieure à 1 m.). Endémique de Méditerranée, souvent décrite dans l'infralittoral entre 0.5 et 50 mètres, cette espèce a grossièrement la forme d'un triangle.

Elle vit enfoncée dans le sédiment sur environ le tiers de sa longueur. Inféodée à l'herbier de posidonies (Posidonia oceanica) elle peut vivre également dans la pelouse de cymodocées (Cymodocea nodosa).

Longtemps exploitée par les romains qui tissaient des vêtements à l'aide de son byssus et fabriquaient des boutons avec sa nacre, elle est aujourd'hui menacée par la régression des herbiers de phanérogames marines, par les ancres des bateaux qui brisent sa coquille ou prélevée par les plongeurs amateurs de souvenirs.

Les effectifs régressent également à cause des aménagements de notre littoral (plages artificielles, ports gagnés sur la mer, endigages, etc.) qui détruisent les herbiers et recouvrent les lieux de reproduction par petits fonds.
La pollution, due aux rejets d'eaux usées, tue les larves et limite le recrutement annuel des jeunes.
Quelques spécimens résistent cependant sur les côtes provençales, dans l'archipel des Embiez, les îles d'Hyères, les îles de Lérins, et en Corse.""







Après près de 7 semaines à savourer l'été indien en CORSE, nous sommes de retour chez nous au pied des Cévennes. Notre Haut-Gard est en alerte rouge une fois encore ce dimanche et le ciel est toujours menaçant à 14h10 sans le déluge annoncé. Il fait aujourd'hui dans le même temps un grand soleil sur l'Île de Beauté, près de 29° à Ajaccio. On se réchauffe ici avec nos images... et nos vidéos... à paraître bientôt dans le blog des artistes, des poètes et des voyageurs. Bises à vous tous les amis. ThierryKarine.